20th Century Boys (Perfect Ed.) – Tome 1


Kenji est un commerçant lambda qui a repris le magasin familial. La police vient un jour l’interroger sur la disparition de la famille de l’un de ses clients. Le seul indice est un mystérieux symbole dessiné à côté d’une porte. Kenji ne se sent pas particulièrement concerné, jusqu’au jour où Donkey, un ami d’enfance, lui demande s’il se souvient de ce symbole. Kenji explore alors la vie de Donkey, son passé et celui du groupe d’amis dont il faisait partie dans sa jeunesse. Il découvre bientôt l’existence d’une organisation clandestine que dirige l’énigmatique Ami et qui utilise le symbole lié au passé de Kenji comme signe de ralliement.


Je voulais attendre d’avoir tous les tomes avant de commencer cette série, et puis au final, je l’ai commencé alors qu’il m’en manque encore quelques-uns (dont 21th et le spin off). Il me semble que j’avais regardé l’un des films, mais le seul souvenir que j’en ai c’est « rien compris » (comme pour Inception, vous pouvez rire). C’est donc un peu à tâtons que je commence ma lecture de la série. Très franchement, j’ai autant été perdue que dans le film pour le début de l’intrigue, ne voyant pas trop où l’auteur souhaitait aller, heureusement, c’est un tome double, et la fin de celui-ci m’a permis d’y voir bien plus clair et de tout comprendre.


Cette manière de jouer avec le lecteur, de le perdre un peu, avant de révéler les premiers éléments clés pour comprendre, ce n’est pas uniquement dans cette œuvre de Naoki Urasawa que je l’ai ressentie. J’ai ressentie la même chose sur le premier tome d’Asadora! également de lui, mais aussi sur le premier tome de Dead Dead Demon’s DeDeDeDeDestruction d’Inio Asano. Ses deux auteurs ont vraiment le don pour nous mener par le bout du nez, il faudrait d’ailleurs que je continue ses deux séries aussi. Le cheminement est un peu long, et peut paraître chaotique, mais c’est fait exprès pour nous perdre un peu. Un coup dans le présent, un coup dans le passé sur plusieurs dates clés et voilà qu’on apprend à connaître les différents personnages et l’intrigue.

Qui n’a pas rêvé de devenir un super-héros durant son enfance ? Ou du moins, de protéger les autres du « mal » ? C’est le rêve qu’avaient Kenji à sa bande d’amis durant sa jeunesse. Mais ce qu’il ignore, c’est que son rêve pourrait bien devenir une réalité, en partie à cause de lui-même. Devenu adulte, Kenji a repris l’affaire familiale, mais à tout de même transformer le magasin de son père en Konbini (supérette). Il se retrouve à gérer la boutique avec sa mère, mais aussi sa jeune nièce que sa sœur ainée leur a laissé. Disparue depuis, il essaie tant bien que mal de faire fonctionner le magasin. Mais depuis un petit moment, des phénomènes étranges commencent à avoir lieu, une mystérieuse maladie en Afrique, la disparition d’une famille entière, le suicide d’un ancien camarade et ami… Tout s’enclenche, petit à petit, entre flashback et présent, les pièces du puzzle s’ajoutent et délivrent un résultat plus qu’effrayant pour l’avenir.


Pour les personnages, et bien, il y en a quand même un bon petit nombre, il peut être facile de se perdre, surtout au début quand on switch beaucoup entre le passé et le présent. « Ami » n’est pas cité dès le départ, et c’est volontaire, pour faire durer le suspense. D’ailleurs, c’est aussi le cas pour d’autres personnages qui viennent s’ajouter plus tard. En grandissant la mémoire nous joue souvent des tours, et là, ça permet à l’auteur de pouvoir présenter ses personnages petit à petit et pas tous d’un coup. Ainsi, nous lecteur suivons le présent des personnages, mais aussi leur passé au fur et à mesure que Kenji vient à s’en souvenir. Des moments joyeux et insouciants, dont peut découler des événements tragiques…

J’ai la série en édition perfect, ce qui signifie chez Panini, en format double et un peu plus grand. Rien à voir donc avec la perfect de FMA chez Kurokawa donc. Pour un tel format, je n’ai pas trop été embêtée par la taille et l’épaisseur du livre, mais il faut tout de même faire attention. Je l’ai acheté d’occasion, et je n’avais pas fait attention, mais la couverture est légèrement inclinée sur le bord ouvert. Il faut donc faire attention à ne pas trop le tordre lors de la lecture. Je trouve l’idée du petit marque page sympa, comme le livre est épais, on peut être amené à le lire en plusieurs fois, donc c’est utile. J’aime aussi l’idée d’une fresque sur le dos, et le vernis donne aussi un petit plus au tome, mais encore une fois attention, car celui-ci a tendance à partir, même sur des livres neufs… Souvent au niveau du dos chez moi, et sur les bords, ça reste assez discret, mais ce n’est pas très agréable pour autant. Le tome étant à 16.99€, j’avoue être assez mitigée sur ce prix… même s’il y a plusieurs pages en couleurs, celles-ci sont dans le même papier que le reste, donc non brillant. Toutefois, j’ai regardé le prix pour l’édition simple, c’était 9€ et des brouettes, donc pour un tome double, le prix reste raisonnable. J’ignore toutefois les différences avec la version deluxe.


En bref, ce premier tome a eu l’effet d’une bombe, même si le récit est assez simple, la manière de le mettre en place lui donne une toute autre importance. Je suppose que je n’ai plus qu’à acheter rapidement les tomes qu’il me manque, pour continuer ma lecture…


Ma Note : 9 /10

Note : 9 sur 10.

4 commentaires sur “20th Century Boys (Perfect Ed.) – Tome 1

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