20th Century Boys (Perfect Ed.) – Tome 10


Un mystérieux guitariste arrive à mobylette à la frontière nord de Tokyo. Tant de gens sont arrêtés et assassinés pour avoir tenté de franchir le mur d’enceinte sans laissez-passer. Tant de corps sont transportés et enterrés. Quelqu’un pourra-t-il sauver les prisonniers de cette partie de la ville ? Qui est cet étrange musicien ?


La fin approche à grand puisque après ce tome, il ne me restera que le dernier tome, plus celui sur 21th century boys et le spin off. La folie semble avoir gagnée d’autres membres de la secte d’Ami, si bien que c’est à se demander comment ils arrivent à faire « fonctionner » leur « royaume ». Les personnages continuent de se retrouver, de se regrouper, et certains continuent même de revenir d’entre les morts. D’autres, qui n’avaient pas voulu participer, ce sont réveillés et ont aussi commencé à agir. Reste à savoir si cette fois-ci, ils pourront arrêter Ami avant qu’il ne soit trop tard.


Avec ce tome, on en apprend enfin un peu plus sur les alentours de Tokyo depuis la création des murs. Visiblement, afin de pouvoir entrer, il faut un laisser passer, mais évidemment, ceux-ci ne sont pas donnés à tout le monde. La contrefaçon fait donc inévitablement son apparition, mais manque de bol, la plupart ne marche pas, réduisant la vie des malheureux l’ayant payé à néant. Beaucoup de familles ont été séparées, volontairement ou non, lors de la nouvelle vague de maladie. Certains avaient quittés la ville, pour x raisons, mais d’autres ont été forcés de rejoindre des camps (dont on n’a pas plus de détail que ça non plus). Pour qu’elle raison « Ami » a voulu séparer ses familles ainsi ? Dois-je encore chercher la moindre logique derrière tout ça, surtout que le « Ami » présent n’est pas celui d’origine, mais un fanatique encore plus extrême ? L’attirance pour Mars et pour une attaque venant de l’espace est vraiment puissante, j’imagine qu’après des années de lavages de cerveaux, il est plus difficile pour certains de faire la différence entre le vrai et le faux.

Certains fidèles d’Ami ont la folie encrée en eux, comme la femme de Manjôme qui souhaite plus que tout être la sainte mère. La meuf souhaite juste se taper Ami, alors que bon, vu le temps qui passe elle doit sans doute déjà être « stérile », et elle n’est pas scientifique pour un sous, donc être la sainte mère, ça me fait bien rire. Elle n’a même pas remarqué qu’il ne s’agissait pas d’Ami derrière le masque, mais de quelqu’un d’autres. D’ailleurs, cet individu semble aussi connaître Kenji, puisqu’il évoque la chanson 20th Century Boys. On voit, via le souvenir de sa sœur, qu’il y a une autre personne masquée autre que Sadakyo dans la bande de Fukube. Le nouveau Ami est donc forcément ce personnage, même si du coup, on ignore de qui il s’agit. En tout cas, tout le groupe commence à se réunir et à n’avoir qu’un but, tuer Ami coûte que coûte. Je me demande juste si la vérité à son sujet éclatera enfin ou non, parce que bon, il fait des coups de plus en plus foireux et il y en a encore pour croire en lui quand même.


J’aime beaucoup le design de certains bâtiments, comme la tour pour l’armée anti alien, ou le château ci-dessus. Ils ont tellement ni queue, ni tête, que pour nous lecteur, ça sonne directement faux. Mais encore une fois, ce n’est pas toujours le cas pour les personnages, notamment les habitants lambda qui ont gobés des mensonges pendant plusieurs années. Pour ce qui est des murs et points de contrôles, on aurait tendance à croire que c’est exagéré, mais dans un univers où tout est contrôlé par un même groupe ça reste assez réaliste selon moi. Dans ma chronique du tome précédent, je regrettais qu’on ne parle plus de la situation à l’internationale, c’est toujours le cas. On apprend juste la situation de la sœur de Kenji et Croa Croa.

La couverture met en avant deux personnages, au premier plan, Yukiji et en fond, le personnage revenu à la vie au cours de ce tome, et qui est facile à deviner, puisqu’il s’agit de Kenji. Elle va avoir un choc lorsqu’elle va le revoir… et pas qu’elle d’ailleurs. Ça doit faire quand même bizarre, tu passes des années à faire ton deuil, et pouf voilà que celui que tu aimais et que tu croyais mort revient. Le marque-page du volume est centré sur Kenji du coup, ça aurait été compliqué de mettre les deux personnages en même temps… Je trouve vraiment dommage que la fresque au dos soit aussi discrète, autant le titre sur la couverture, ça ne me dérange pas, autant ça oui, quitte à en proposer une faudrait au moins qu’on la discerne un minimum, non ? J’envisage de plus en plus de me prendre la fresque réalisée par l’artiste, qui est juste magnifique, le souci, c’est que je n’ai pas envie de l’abîmer du coup, donc il faudrait que j’ai un emplacement sûr et définitif pour la série (pour qu’elle ne s’abîme pas).


En bref, la série est toujours au top, même si l’intrigue semble futuriste et partir dans des extrêmes, certains points qui y sont abordés peuvent aussi être appliqués dans une société « moins folles ». L’envie de voir le côté du bien gagné est de plus en plus fort, mais la roue n’a jamais vraiment tournée jusqu’à présent, est-ce que ça va (enfin) changer ?


Ma Note : 9 /10

Note : 9 sur 10.

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