20th Century Boys – spin off (Perfect Ed.)

# Recueil d’histoires d’Ujiko Ujio


Personnages secondaires dans 20th Century Boys, Ujiki et Kaneko deviennent les protagonistes de ce spin off. Le duo présente son travail au mangaka qui avait été emprisonné suite à la publication de sa fiction. Il leur conseille d’imaginer un drame dans lequel un homme tente de protéger la paix.


On en finit aujourd’hui avec la série 20th Century Boys, avec son spin off qui lui aussi a eu droit à une petite retouche en perfect édition. Ce spin off met en avant le duo de mangaka que l’on retrouve dans la série principale, et propose de découvrir les mangas qu’ils ont réalisés durant la période d’Ami, sous les conseils (mal interprété) de Yukiji. On peut donc voir ce spin off, comme un recueil d’histoires courtes, mais aussi une occasion de faire un clin d’œil à certains mangaka ou univers.


Si vous avez l’habitude de l’univers nippon, dans le sens, manga et anime, vous avez déjà eu le coup de la petite culotte ou autre perversité. Il faut le dire, il suffit parfois de quelques instants de recherche pour tomber sur une poitrine généreuse ou une fille avec une position sensuelle. Généralement, on appelle ça le fan service, mais la réalité est peut-être un peu plus glauque, puisque les pervers au Japon… c’est super connu et ça ne va pas en s’arrangeant. Comme pour combler un manque, les mangas et leurs goodies proposent donc des filles mignonnes (parfois mineures), avec des poitrines irréalistes. On retrouve d’ailleurs ce « culte » de la poitrine dans certains jeux vidéo comme Dead or Alive, où la poitrine à des mouvements assez particuliers, mais surtout, pas réaliste (non notre poitrine ne ressemble pas à du flan, merci ! D’ailleurs, messieurs, imaginer si on mettait les mêmes mouvements sur votre entrejambe… ça serait drôle non ?). Tout ça pour dire que toutes les histoires présentés dans ce recueil (sauf une), comporteront une part plus ou moins importantes de perversité débile, mais assez récurrente dans certains manga.

Yukiji leur dit d’ailleurs qu’ils ne comprennent rien, et pourtant ils continuent de faire des histoires d’amour frivoles ou sans réalisme. Parce que oui, aucune fille n’aimera un gros pervers, désolé… On peut néanmoins saluer la persévérance des deux mangakas, qui continuent malgré toutes les critiques, pour au final, jeter la seule histoire qu’ils auront réussi, preuve, qu’ils n’y connaissent vraiment rien. Ce que j’ai apprécié par contre, c’est la différence graphique entre les dessins pour 20th Century Boys, et pour ses mangas. Ça donne vraiment l’impression que les deux auteurs ont leur propre patte graphique, même s’ils ne sont pas très dégourdis. Au final, ses deux personnages ont surtout un but humoristique, même s’ils sont assez peu visibles dans la série. Est-ce une manière pour Urakawa de se moquer un peu de ses pairs ? Qui font des histoires sans âmes, et qui se demandent ensuite pourquoi ils ne vendent pas…


Les histoires s’enchaînent, et l’une d’entre elles, évoque quelque chose d’assez courant, le plagiat. D’ailleurs, ce terme est souvent sujet à interprétation, car il faut juger s’il s’agit d’une inspiration ou de plagiat, et se sont deux choses différentes. Dans le cas présent, c’est le célèbre aventurier, chercheur de trésors, avec un fouet qui est concerné. On parle souvent de plagiat dans les romans, mais je suppose que cela s’applique à tout format. Dans le cas des mangas, ou des bande dessinés, je suppose aussi que le design (avec le caractère, etc…) d’un personnage rentre aussi dans le domaine du droit d’auteur et donc être concerné par le plagiat. Ce qui me fait rire, par contre, c’est que certains sont clairement inspirés (genre Savane dans Dreamland, qui est clairement proche de Zoro dans One piece) sans que personne ne le relève ; tandis que d’autres personnages, qui n’ont que quelques points communs sont décriés comme étant du plagiat… Quand je vous dis que tout dépend de l’interprétation…

Le volume est en soit assez fin, surtout quand on le compare aux autres de la série, qui sont des volumes doubles. Tant mieux, d’ailleurs, j’aurais eu du mal à lire toutes les histoires courtes (et pas terrible) sinon. Comme dit en introduction, il n’y a pas d’exception, ainsi ce spin off aussi à le droit à son marque-page. Bon par contre, il n’y a pas de pages en couleurs. Il y a aussi des planches qui sont totalement reprises de la série principale, j’imagine que c’est pour situer l’intrigue, car il y a beaucoup de sauts dans le temps, mais je trouve ça dommage malgré tout. Ça me donne un peu l’impression que l’auteur l’a fait, sans vouloir réellement le faire, ou bien qu’il n’avait pas le temps pour faire mieux.


En bref, même si ce spin off est en soi assez drôle, tout en permettant de mettre en avant les œuvres que les mangakas de la série ont réalisés durant ses événements, il ne m’a pas marqué pour autant. Il ne s’agit que d’un plus pour les lecteurs de la série, mais sans celle-ci, il n’a plus aucun intérêt…


Ma Note : 7 /10

Note : 7 sur 10.

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