20th Century Boys (Perfect Ed.) – Tome 8


La planète tremble de peur : un virus se répand sur le monde entier, alors que l’Exposition universelle de 2015 est sur le point d’ouvrir ses portes. Les espoirs de l’humanité reposent sur elle, cependant d’étranges rumeurs circulent au sujet de la cérémonie d’ouverture. Il se dit qu’un évènement devrait s’y produire, et il serait en rapport avec la sécurité du pape en personne !


On approche de la fin est pourtant les personnages ne semblent pas s’en sortir. Ami et son groupe continu encore et toujours à suivre son plan macabre. Les flashbacks continuent, tout comme les sauts dans le temps, visiblement l’auteur n’en a pas encore fini avec nous non plus. Utiliser les sauts dans le temps pour faire durer le suspense, qu’elle bonne idée ! Cette série est vraiment une master class comme on dit !


Le voyage du Pape se concrétise, ce qui, malheureusement, confirme le cahier des prédictions et donc sa potentielle mort lors de sa visite. Toutefois, les choses commencent à changer, de nouveaux alliés rejoignent le groupe « anti-ami » (je le mets entre «  » car cela à son importance), tandis que d’autres découvrent qu’il y a des ennemis partout, y compris au sein du Vatican. Mais les choses surprenantes s’enchaînent, Ami a fait réaliser un livre donnant l’impression d’être ancien, il s’agit de son livre de prophétie, et il compte bien faire en sorte qu’il remplace la Bible. Petite info du moment, la Bible est le livre le plus vendu de l’histoire dans le monde entier (5 milliards d’exemplaires), suivit par le Coran. Le Pape, ici, ne mourra pas, mais le résultat sera encore bien pire puisqu’Ami fera croire à sa résurrection, et sa miséricorde pour avoir choisi de protéger le Pape avec son corps. Nitani tentera de lui dire la vérité, mais le Pape est entouré de fidèles d’Ami et se voit fourvoyé et converti.

S’en suit un nouveau bon dans le temps, et tout le monde subi encore un peu plus les ravages du temps. La longueur temporelle du récit rajoute un effet de « difficulté » sur ses personnages, qui ont beau traverser les années tant bien que mal, ils n’arrivent toujours à rien face à Ami. L’épée de Damoclès est pourtant toujours là, car Ami se comporte toujours comme un enfant, ne considérant les autres que comme des jouets, car il n’a aucun mal à décimer la population (qui ne se rend compte de rien), il en vient même à les parquer dans des zones entourées de murs désormais. Qu’est-ce qui pourrait être encore pire ? C’est simple un enfant qui se lasse de son jouet… Si Ami, vient à se lasser, ce sera la fin de l’humanité. Le groupe de Kenji continue tant bien que mal d’essayer d’ouvrir les yeux à la population, certains se doute qu’il y a quelque chose de louche (et pas toujours les adultes), mais très peu choisissent d’agir. Encore une fois, tant qu’on ne bouscule pas leur quotidien, il peut devenir aussi pourri que leurs dirigeants.


Qui dit nouveau saut dans le temps, dit aussi flashback de temps en temps, notamment sur le prêtre Nitani et sa rencontre avec le Pape. Il y a aussi une nouvelle partie, assez importante d’ailleurs sur le passé d’Ami où l’auteur nous plonge jusque dans ses pensées. On sent que le personnage avait dès le départ un besoin de « reconnaissance » et que malheureusement celui-ci n’a fait qu’augmenter jusqu’à transformer le personnage en sociopathe. Dans un sens, il n’avait pas vraiment d’amis, s’il s’est approché de Sadakyo c’est uniquement afin de pouvoir le manipuler. C’est un peu triste, mais à toujours chercher à être le centre de l’attention on finit par la perdre, surtout lorsqu’on est au primaire. Les enfants ne pensent jamais longtemps à la même chose. En tout cas, il a un sérieux problème psychologique et celui-ci entraîne le monde dans une pente sans fin…

La couverture met enfin en avant le personnage qui fait tenir cette série si longtemps, malgré la découverte de son identité, il reste plus mystérieux que jamais, il s’agit bien évidemment d’Ami. Seul point qui est dommage avec ce tome, c’est la quatrième de couverture, l’image spoil un peu, mais bon d’un autre côté suffit de voir l’une des prochaines couvertures pour aussi être spoil direct… J’ai eu l’impression de voir plus de pages en couleurs dans ce tome, l’ambiance entre le passé enfantin et le présent assez sombre rend les tomes de la série vraiment particuliers. C’est comme si l’auteur s’amusait à jongler, pour le plus grand plaisir de la lectrice que je suis.


En bref, la fin est toujours aussi surprenante de quoi donner envie de lire la suite rapidement ! Heureusement que j’ai attendu d’avoir toute la série pour la commencer. L’avenir semble encore plus sombre qu’il ne l’était déjà, mais qu’elle est donc la vérité derrière tout ça ? Un jeune ayant perdu l’esprit, ou bien pire que ça ?


Ma Note : 9 /10

Note : 9 sur 10.

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