20th Century Boys (Perfect Ed.) – Tome 3

Le robot géant est terminé. Il n’attend plus que son réveil. Ami n’a toujours pas été identifié. Les jours se succèdent jusqu’au 31 décembre 2000. Le jour de la fin du monde… Les seuls à pouvoir sauver la Terre sont les « neuf amis » qui ont écrit le Cahier de Prédictions alors qu’ils étaient enfants. L’humanité connaîtra-t-elle le XXIe siècle ?

J’aime bien finir la semaine avec la lecture d’un tome de 20th Century Boys. Même si ça rallonge sûrement mon temps pour finir la série, ce n’est pas plus mal au final, on peut dire que je la savoure même ! La série continue d’être assez déroutante dans son ensemble, Il faut dire qu’entre les sauts dans le temps et les retours dans le passé n’aident pas vraiment. Mais Ami semble très malin, ou du moins, suffisamment bien entouré pour tout tourner à son avantage, et ça, ça craint un max !

Dans le tome précédent, Kenji reçoit un message d’Ami, celui-ci lui indique qu’il ne pourra sauver le monde qu’en réunissant 9 personnes. Pas de bol pour le groupe, ils n’arriveront à être que sept au final. Après de nouvelles péripéties, au moment où Kenji et la troupe commence à penser qu’Ami s’est arrêté dans sa folie, le signal est lancé et les machines gigantesques aussi… Le groupe part donc au combat, même s’ils sont considérés comme des terroristes par la population, car le gouvernement leur a mis tous les incidents sur le dos. Ami étant partout, ça aide pas mal à influencer les gens, tellement naïfs qu’ils croient tout. Le combat, nous, on ne le verra pas, ou du moins pas dans ce tome, peut-être que ça viendra après.

L’auteur en profite pour faire un nouveau saut dans le temps, et nous voilà avec une Kanna lycéenne. Ami semble avoir pris le pouvoir, au moins sur le Japon, et dirige désormais la population. Visiblement, il dirige d’une main de fer, puisque n’importe qui se retrouve en prison, même des mangaka. Entre la manipulation du gouvernement et maintenant ça, on peut dire que la secte à un gros problème avec la liberté d’expression, qui peut sans doute amener à dire la vérité sur les événements. Le changement brut de temporalité porte à confusion, visiblement certaines personnes sont considérées comme des héros et possèdent un mémorial, mais que s’est-il passé exactement ? En tout cas, ils ont visiblement échoués, et malgré ça, la vie semble avoir repris son court normal.

Il nous arrive souvent de dire que les gens ne changent jamais, et c’est sûrement la phrase qui s’applique le mieux aux jumeaux Yanbo et Maabo. Désormais devenus chefs d’entreprise qui fait des milliards de bénéfices, ils donnent d’abord l’impression d’avoir changés. Pour ce qui est du physique, il n’y a pas photo, c’est bien le cas, mais pour le caractère, il en est tout autre. Ils semblent gentils aux premiers abords, mais ils agissent toujours dans leurs propres intérêts, ils trahiront donc le groupe, bien évidemment. Pour ce qui est de leur gain face à une telle réaction, j’avoue l’ignorer, mais bon, ils n’ont jamais été malins, si ce n’est pour se servir des autres.

Avec ce troisième tome, Kanna a bien grandie et fait désormais la une sur la jaquette. Suivant un peu les pas de son oncle, elle n’aime pas la police et ne cesse de s’attirer des ennuis. L’édition est toujours très belle, avec une petite citation sur la couverture. La frise au dos commence à se dessiner, mais je la trouve vraiment trop discrète, c’est dommage pour une telle édition. Pour le coup, je pense vraiment craquer pour les jaquettes réalisées par un fan, mais uniquement quand la série pourra avoir une place « sécurisée » où celle-ci ne risque pas d’être abimée. Pour le moment, ce n’est pas vraiment le cas du coup…

En bref, la suite promet encore pas mal de surprises ! Avec tous ses rebondissements et la temporalité qui ne cesse de changer, j’ignore totalement ce qu’a prévu l’auteur et tant mieux, ça fera sans doute une bonne surprise. C’est vraiment une très bonne série, dommage que la version perfect soit si fragile…