Ajin – Tome 2


Toujours en cavale, Kei Nagai, le lycéen devenu Ajin, découvre que ces hommes d’un genre nouveau sont plus que de simples immortels. Qualifiés d’inoffensifs par le gouvernement, certains semblent dotés de redoutables alter ego qu’ils ont le pouvoir de faire apparaître à loisir : les fantômes noirs. Laissant son seul allié derrière lui, Kei part à la rencontre des “autres”…


Avec la relecture de ce tome, j’ai relu le peu que j’avais commencé de la série. Je m’en souvenais vaguement, j’ai complètement oublié l’existence du personnage présenté à la fin, c’est dire ! La condition des Ajin est encore un sacré mystère, même pour les Ajin eux-mêmes Après tout, la plupart deviennent des cobayes où ils sont littéralement poussés à bout. L’éthique n’a plus de place chez l’Homme dès l’instant où il ne considère plus l’autre comme un être humain (l’histoire nous en parle d’ailleurs très bien…).


Kei a abandonné son ami afin de retrouver sa sœur, kidnappée par un duo d’Ajin. Il y va seul par peur d’attirer des ennuis à son ami, mais aussi dans l’espoir de trouver de nouveaux compagnons de route. Une fois sur place, il apprend que sa sœur a été relâchée, mais il ignore que sa réaction à ce sujet été en réalité un test. Encore trop proche de l’Humanité aux goûts de ses interlocuteurs, ceux-ci le piège et le livre à l’organisation, dans le but qu’il devienne lui aussi un Ajin détestant les humains. Kei finit donc couvert de bandage, incapable de prononcer un mot ou même de bouger… et finit par se faire charcuter vivant. Les docs cherchent à savoir combien de fois il est mort, en fonction de sa sensibilité à la douleur, qu’elle bande de monstres. Le pire étant sûrement le destin de ses membres découpés, qui finissent eux aussi étudiés quelque part.

Cette organisation reste aussi très discrète, on comprend rapidement qu’ils font des tests afin de mieux cerner les Ajin, mais dans quel but final ? Pouvoir les éliminer définitivement ? Pouvoir les détecter avant une mort ? Pouvoir en créer d’autres ? Faire une armée, ou bien faire devenir immortel des abrutis ayant les moyens ? Même s’il est possible aux citoyens de deviner le sort des Ajin, ils n’en mesurent pas toute l’ampleur. Et surtout, ils n’ont pas encore capté qu’ils pourraient être les prochains, après tout, il faut mourir une fois pour s’en rendre compte. Donc au final, la population vit sans savoir, mais en se permettant de juger (comme d’habitude). D’ailleurs Kei en est le premier à en faire les frais… lui qui ne vivait que pour soigner sa sœur, finit renié par celle-ci directe, et il allait perdre son temps pour la soigner ? Y a de quoi être un peu dégoûté quand même… mais encore une fois, Kei ignore la réaction de ses proches, donc bon, le choc sera grand le moment venu.


La petite question que je me pose désormais, c’est que va devenir Kei ? « Hat », qui l’a vendu pour ensuite venir le récupérer, semble déçu de sa réaction, il pensait qu’il serait devenu comme eux, un être détestant les humains. Reste donc à savoir si Hat va le laisser en plan ou non maintenant. Pour Kei, qui ignore encore qu’il a été vendu (chose que les docs auraient au moins pu lui signaler, qu’elle bande d’idiots), sa situation est incertaine. Que pensera-t-il en apprenant la vérité ? Son côté « humain », ne semble pas vouloir disparaître, est-ce qu’il va former un autre groupe d’Ajin, sans envie de meurtre ? Est-ce que le nouveau personnage à la fin en sera un des futurs membres. En tout cas, pour le moment, je ne vois ni Kei, ni lui, devenir de potentiel terroristes… ou même rejoindre les rangs d’un labo pour attraper d’autres Ajin et sauver leur propre peau (comme la fille).

Ce que j’aime bien avec cette série, c’est les jaquettes colorées avec un petit effet granulé. C’est aussi les « fantômes » qui sont mis en avant, et non les personnages, ce qui donne une atmosphère assez sombre sans même ouvrir le tome. En quatrième de couverture, il y a encore un petit montage avec les planches du tome, de quoi en résumer un peu le contenu, tout en rajoutant une couche à l’ambiance. La couverture est encore très jolie et proche de la photographie (s’en est sûrement une d’ailleurs). La première page en couleur est assez simple, elle met en avant le côté « sérieux » de la situation de Kei et son ami. Pas de publicité ou de bonus à la fin, ça me fait presque bizarre…


En bref, le second tome confirme une intrigue assez profonde avec des personnages qui vont en voir de toutes les couleurs. La série est déjà terminée, et avec 17 volumes, je pense qu’il y a largement de quoi faire. En tout cas, Kei n’est pas le seul à sortir des sentiers battus, et il est temps que la vision des gens, notamment, la population, vis-à-vis des Ajin changent, après tout, comment peuvent-ils juger des êtres dont ils font peut-être parti sans le savoir ?


Ma Note : 8 /10

Note : 8 sur 10.

Laisser un commentaire

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer