Radiant – Tome 2


Maîtrisant (un peu) mieux ses pouvoirs grâce aux enseignements de Yaga, Seth embarque Doc et Mélie pour Rumble Town, l’un des derniers bastions de l’ère industrielle. Leur mission : y capturer un Némésis vivant ! Mais l’Inquisition tient la population d’une main de fer et l’arrivée des trois infectés déclenche la panique. Complots, manipulations, trahisons, chasse aux infectés : la confusion atteint son comble lorsque surgit Grimm, un sombre individu au visage bandé et aux motivations troubles.


J’essaie de reprendre un peu les séries que j’avais commencées avant la création du blog, et que du coup, je n’ai pas encore chroniqué… Radiant en fait partie, une belle série française qui a déjà réussi à séduire pas mal de monde, et pas uniquement en France. Comme ma lecture commence à dater, je relis les tomes, et quel plaisir c’est ! Le caractère du personnage est assez basique, pour le moment, mais il ne me repousse pas pour autant malgré mon historique de lecture qui n’a de cesse d’augmenter.


L’intrigue reprend sur Seth qui apprend à utiliser son pouvoir, tout en ayant des gants. Le but étant de faire croire qu’il l’utilise via ses gants, plutôt qu’à mains nues, puisque c’est assez rare, et donc tape à l’œil. L’inquisition pourrait le voir d’un mauvais œil, et le coup de la gourde ne fonctionnera pas sur eux, il doit donc vraiment arriver à l’utiliser avec les gants. J’adore le design du sorcier qui l’aide, Yaga, avec son petit chaudron. Il est bien plus agile qu’il ne le laisse croire, c’est assez impressionnant. Il doit être un grand sorcier pour avoir autant de panache à son âge. Je trouve le personnage très drôle avec son caractère de vieux grincheux, j’espère qu’il réapparaîtra plus tard dans l’histoire, car malgré ce caractère, il a un petit brin de gentillesse. Ensuite Seth se rend compte qu’il va devoir commencer à se prendre en main lui-même, et donc, à trouver un travail afin de gagner quelques sous. Malheureusement pour lui, pratiquement tout sur cette île est payant, d’ailleurs, l’auteur s’en amuse et pousse le tout à l’excès (n’est-ce pas une manière de critiquer notre société francophone où l’on est taxé de partout ?).

Le groupe finir par partir vers un nouveau lieu, une autre île « volante ». Et c’est là que va commencer quelque chose de très intéressant, que je n’avais pas remarqué lors de ma première lecture. Il s’agit d’une revisite, version Radiant, du conte du joueur de flûte de Hamelin. Vous savez, celui qui joue de la flûte et parvient à contrôler les rats via sa mélodie ? Il s’agit de conte, originaire d’Allemagne, qui a sans doute aussi eu beaucoup de dégâts et pertes humaines lors de la grande pandémie de peste… De la même manière, il y a donc un personnage qui joue le joueur de flûte, et de l’autre les rats, qui deviennent géants puisqu’il s’agit de Némésis… Ce que Seth et sa troupe ignore, c’est que l’inquisition lui colle au train, et finira donc aussi par arriver sur l’île de Rumble Town qui a un nom assez… je ne sais pas, ça me fait un peu penser à un cartoon. D’ailleurs, ils n’ont pas vraiment le temps de se reposer puisque les Némésis, et d’autres personnages intrigants ne tardent pas à faire leurs entrées. Vient s’ajouter à eux l’inquisiteur, ainsi que la « garde » locale. Seth n’est pas au bout de ses surprises et de ses combats, quant à la ville, si elle ne finit pas détruite par tous ses bourrins ça sera un gros coup de bol !


Les personnes victimes des Némésis finissent par avoir un contrecoup, nommé infection, celui-ci semble unique pour chaque individu. Pour Mélie, son infection consiste à changer totalement de personnalité suite à un choc physique ou émotionnel. Ce qui rend celui-ci assez handicapant en soi, surtout quand elle se retrouve entourée d’individus qui ignorent sa condition. Dans tous les cas, il semblerait que les infections peuvent être plus ou moins handicapantes et visibles. Ses personnes, ses victimes, finissent par être considérées comme des tares et sont évités par les autres. Comme toute population mal éduqué, ou plutôt, aiguillée vers une mauvaise interprétation, ils pensent sans doute que l’infection est contagieuse, marginalisant ainsi les victimes.

La jaquette met en avant un personnage assez mystérieux, qui est aussi l’un de mes favoris sur ce début de série, il s’agit de Grimm. D’ailleurs, son nom est un peu en lien avec le conte présenté ici, puisque les frères Grimm on retranscrits le conte du joueur de flûte de Hamelin. Un résumé du tome précédent, ainsi qu’une petite liste des personnages est à nouveau présente sur la partie intérieure de la couverture. Je vous laisse le plaisir d’admirer les pages couleurs de ce tome, avec celles que j’ai choisies de mettre pour illustrer la chronique. Ankama ne fait pas les choses à moitié avec huit pages en couleurs. C’est assez rare d’en voir maintenant, je me demande si les derniers tomes en ont moins du coup ? Pour finir le tome en beauté, il y a quelques fans art de la série, réalisés, si je ne me trompe pas, par d’autres artistes mangaka francophone (je ne connais que Tpiu).


En bref, je ne sais pas encore quand je proposerais mon avis sur la suite, mais je vais essayer de le faire le plus tôt possible. Dans ce tome, on peut dire que le conte du joueur de flûte est repris de manière originale, et adapté à l’esprit de la série. J’avoue que je n’y avais pas pensé lors de ma première lecture…


Ma Note : 8 /10

Note : 8 sur 10.

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