Genesis – Tome 4 – Sunread26

La tension est à son comble tandis que le combat à mort entre Taïga et le guerrier de la tribu homo-sapiens fait rage. Cet affrontement se conclut par une victoire de Taïga qui épargne son adversaire. La victoire et l’acte de clémence de notre protagoniste réconcilient les deux groupes et initient leur bonne entente. Les scientifiques ont beaucoup à apprendre de la tribu, et décident de vivre à leurs côtés. Cependant, la menace des néandertaliens plane toujours au-dessus de leur tête et la lutte pour leur survie continue…

L’attente n’a pas été très longue pour ce tome, j’ai profité d’une nouvelle commande pour me le prendre, et je l’ai lu dès sa réception ! Et pour le coup, le choc des cultures est très présent dans ce tome, la survie est également toujours là, et au final, même si les choses semblent s’améliorer un peu, l’avenir reste très incertain pour le groupe venu du futur.

PS : les images de cette chronique ne proviennent pas nécessairement du tome concerné par celle-ci.

Malgré ses bases en art-martiaux, Taïga aura eu quand même beaucoup de difficultés à vaincre son opposant. Face à la détresse et la colère ressentie par ses compagnons, il fera en sorte de le réveiller rapidement après sa prise d’étranglement. Ceux-ci seront alors estomaqué et heureux, oubliant la colère (car ils étaient bien parti pour le défoncer), rendant ainsi au groupe sa liberté. Le groupe décide et demande s’ils peuvent rester proche de leur campement, afin de s’entraider et d’apprendre. Heureusement pour eux, ils y sont autorisés et ont donc moins peur des différents dangers environnants. Une certaine cohésion commence alors à naître entre les deux groupes, mais pour combien de temps ?

Malgré leur entente, Taïga et les autres sont impuissants lorsqu’ils voient les sapiens exterminés sans pitié un petit groupe de Neandertal. Les membres commencent à avoir peur, et à penser qu’au final, les deux autres espèces humaines sont les mêmes, violentes. Et malgré sa peur au début, Taïga reprend vite ses esprits et répond à ses compagnons qu’à leur époque c’est bien pire et qu’on en fait pas tout un foin. C’est vrai quoi, qu’à fait l’homme pendant toutes ses années d’évolutions ? Et bien, il a surtout créé des armes de plus en plus mortelles, toujours dans le but, et par peur, de tuer les autres. Que se soit 4 néandertaliens dans le passé, ou des milliers de civil dans le présent, qui des deux est le plus barbare ?

Avec cette scène, Taïga semble toutefois s’être éloigné des deux groupes, en prenant le partie des sapiens, mais aussi parce qu’il a malgré tout des réticences. En tout cas, il a bien raison de prendre les devant, car se n’est pas en restant pacifiste qu’ils resteront en vie. Autant ils ont pu discuter avec Tiari, autant avec les néandertaliens c’est inutile, inciter les autres à la paix ne fera que les conduire vers la mort. La fin du tome prouve d’ailleurs qu’il a raison, et que les autres n’auront peut-être pas le choix que de reprendre les armes à nouveau. En refusant la réalité, et surtout de s’adapter à l’époque, ils pourraient bien finir par y laisser la vie. Et pourtant, ils ont bien admis quelques pages plus tôt qu’ils feraient tout pour survivre, qu’importe si leur présence à un impact sur le futur… comme quoi, ils ont pas encore tous la motivation.

La fin annonce encore un très grand combat pour le prochain tome, de quoi maintenir en halène la petite lectrice que je suis. Il semblerait également qu’un chef néandertalien à fait son apparition. Je dis « un », parce qu’il y en a sûrement d’autres (d’un point de vue logique).

Je trouve toujours étonnant le talent graphique de l’auteur… Il arrive à faire quelques visages beau, comme celui de Tiari, mais à côté, il y en a qui sont bien moins beau comme Taïga.

En bref, je trouve sympathique que l’auteur mette en avant le point de vue des deux groupes face à leur rencontre, mais aussi à plusieurs événements du quotidien. Les défis s’enchaînent, et l’idée de faire retourner le groupe à leur époque semble s’évanouir, pour laisser place à l’action et à la survie du groupe.