Genesis – Tome 11


Taiga et ses amis ont découvert que les néandertaliens sont en fait dirigés par une petite équipe de soldats allemands ayant autrefois trouvé refuge dans la grotte mystérieuse et se trouvant eux aussi transportés en plein Pléistocène. L’évolution humaine est définitivement bouleversée, Taiga et les Japonais pour les sapiens, les Allemands pour les néandé, chaque camp bénéficie du savoir des nouveaux arrivants.


J’attendais ce tome avec beaucoup d’impatience, car il sonne littéralement un tournant dans la série, par le drame, mais un tournant tout de même. Les deux camps savent désormais que l’autre est également en présence d’hommes modernes (même si ce n’est pas la même temporalité). La fascination et la peur face à ce nouveau monde laisse place à la guerre, la colère et la terreur. N’y a-t-il vraiment pas d’autres choix que de combattre jusqu’à la mort ?


L’intrigue reprend alors que Nakum et ses compagnons tentent de fuir, pris d’une douleur vive, Nakum comprend qu’il est blessé et qu’il ne ferait que ralentir le groupe. Il demande donc à ce qu’on le laisse combattre et retenir l’ennemi. Courageux et charismatique, il fait un excellent chef, c’est pour cette raison que les autres finissent par refuser. Par chance les renforts arrivent à temps et font fuir l’ennemi. Grièvement blessé, Nakum a peu de chance de s’en sortir, son poumon est perforé. Seul le temps aurait pu l’aider, mais l’ennemi en a décidé autrement et lance une charge directement sur le village. Acculés, les combattants sont au bord de la défaite, mais le courage et la volonté de Nakum, ainsi que l’action de Taiga permettront une nouvelle fois de repousser l’ennemi, non sans en payer le prix.

Il ne se passe pas grand-chose de plus dans ce tome, les ennemis apprennent que Taiga est bien capable de faire venir un Mammouth à sa rescousse. Sa relation avec Tiari semble aussi s’approfondir et se renforcer. Malheureusement, leur ennemi est clairement plus nombreux qu’eux, toujours sur la défense, ils finiront par perdre. Le temps, c’est pourtant tout ce qu’il manque au clan de Taiga, afin de pouvoir améliorer leurs équipements, mais aussi leurs compétences. Ils n’en auront pourtant peut-être plus assez… L’ennemi quant à lui, a non seulement des équipements, mais aussi l’expérience pour combattre avec. Après tout, avant de s’attaquer à eux, ils ont avant tout dû s’unir. Si seulement ils avaient réussi à faire de même avant qu’il ne soit trop tard… Les Nazis ont littéralement pourris l’esprit des néandertaliens, je me demande si les deux groupes auront l’occasion de « discuter ». Cette occasion pourrait permettre, au moins, de dire comment la guerre a fini, même si je doute qu’ils apprécient la vérité, vu qu’ils ne vivent que dans le mensonge, tels des fanatiques.


Le groupe de Taiga est poussé dans ses retranchements dans ce tome. La guerre fait rage, et malgré leur alliance avec d’autres tribus, l’ennemi reste en surnombre. Sans oublier qu’eux aussi ont de l’aide, désormais équipés d’armements plus performants, le groupe de Taiga ne peut plus compter uniquement sur leurs équipements et leurs ingéniosités pour survivre. Ren commence enfin à ouvrir les yeux, et surtout, à comprendre que ses amis ne tuent pas par plaisir, mais bien parce qu’ils n’ont pas le choix. Fuir n’est malheureusement pas toujours la solution, surtout quand l’ennemi est déterminé à éliminer tout groupe ennemi. Il se met donc à se battre plus farouchement, armé d’un arc et de flèches. Malgré tous leurs efforts, l’ennemi finira par leur causer de sérieux dégâts, il va vraiment falloir envisager d’autres solutions, où la survie du groupe va devenir compliquée.

La jaquette rend hommage à Nakum, d’ailleurs, elle spoil un peu son sort. J’aurais aimé qu’il reste plus longtemps, c’est vraiment triste. Pour Taiga et les autres la colère monte, ils savent désormais qui aide leur ennemi, et ce n’est pas des plus joyeux. On constate aussi son changement de carrure avec la couverture, il a beaucoup gagné en muscle. Pour la fin, pas de petites explications, mais un mot de l’auteur. Il indique que la première partie de l’intrigue est terminée, et que la seconde partie sera éditée chez un autre éditeur japonais. Pas d’inquiétude cependant, Vega dupuis a confirmé que l’on aurait également la suite chez nous. Les discussions à ce sujet ont dû avoir lieu il y a un petit moment, après tout, Vega dupuis édite également Holyland du même auteur. D’ailleurs, j’espère encore que l’éditeur récupère aussi les droits sur Suicide Island…


En bref, la série me plaît vraiment beaucoup, je suppose que comme la première partie est terminée, l’auteur va prendre une petite pause, après tout, il doit aussi s’occuper de Berserk maintenant.


Ma Note : 8 /10

Note : 8 sur 10.

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