Im – Tome 11


Au cœur de la colline primordiale, Apophis s’apprête à briser le sceau de la momie de Djéser. Seulement, pour l’en empêcher, Im et ses compagnons doivent d’abord vaincre ses nombreux sbires ! Alors que les prêtres d’Amon viennent tout juste de battre le tentaculaire Aton, Ramsès II décide de se jeter à son tour dans la bataille… Mais l’adversaire auquel il a choisi de se mesurer cette fois est le dieu serpent lui-même !

Hélas, malgré sa puissance, l’ancien pharaon périt sans avoir pu arrêter l’ennemi, qui a désormais l’avantage… Imhotep et Thot parviendront-ils à sauver le monde et leurs amis ?


Dernier tome de la série et gros pavé en perspective ! On sent que l’auteur appréciait sa série rien qu’à son épaisseur. Non pas que l’intrigue avait besoin d’autant, mais l’auteur en profite pour faire des histoires entre Djéser et Im, à leur époque, et je valide à 100% cette idée ! Si vous êtes en train de lire ma chronique sur le blog, attention, la dernière image peut vous spoiler un peu l’intrigue principale.


Les vies de Djéser et Im avaient tout d’une tragédie, afin de tenir Apophis enfermé, un descendant du pharaon au cœur flamboyant devait être sacrifié. Cette description, c’est Djéser, quant à celui qui devait le sacrifier, il s’agit d’Im. Les deux êtres ont fini par devenir ami, et plus la date du sacrifie s’approchait, plus il devenait difficile pour Im d’accepter le destin de son ami. D’une certaine manière, leur histoire était inévitable. Apophis finit donc par être libéré et par semer le chaos, mais il ne commencera vraiment son plan, qu’une fois qu’Im sera de nouveau réveillé, 3 000 ans plus tard. En se réveillant, Im se fera de nouveaux amis, et fera tout pour rattraper son erreur, sans pour autant abandonner « son pharaon ». In fine, son but et celui d’Apophis se rejoignent, les Dieux doivent disparaître. Au final, ils se sont tous battu pour que le résultat soi similaire. Une manière, peut-être, pour l’auteur d’indiquer qu’il y aurait bien moins de conflit si la religion n’existait pas ou bien, qu’une religion doit s’accorder avec son temps, et finie par disparaître.

Au début, la série ne laissait pas trop croire qu’il n’y aurait pas de victime, de pertes. Puis au fil des tomes, cette impression a commencé à émerger, même si une pointe de doute planait toujours un peu. Au final, il y a eu des pertes, oui, mais pas dans le sens commun du terme (impossible d’en dire plus, sans spoil). Je sais que certains n’aiment pas trop les séries « trop gentilles », pour ma part, ça ne me dérange pas. Car au final, ça respecte la vision de Djéser et d’Im, souhaitant juste vivre, sans pour autant faire du mal aux autres. Au final, ce qui aura causé beaucoup de tort à l’humanité, c’est l’existence et la présence des dieux. Au lieu de faire une place pour chacun d’entre eux, certains sont délaissés et on sait comment ça a fini pour Apophis. Revoir le duo réuni est un vrai plaisir, ils combattent ensemble comme au bon vieux temps, mais Djéser le dit bien aussi : ce n’est pas leur époque. Ainsi, la décision finale est prise par les Dieux et Thot, une décision qui changera beaucoup de choses, pour le mieux.


J’ai adoré le traitement du personnage de Cléopâtre dans la série, la dernière reine d’Egypte est sans doute la plus charismatique et connue. Elle s’est battue dans le but de protéger sa nation, même si pour cela, elle devait s’associer à l’ennemi. Au début, j’avais l’impression qu’elle était un peu idiote, mais après sa première défaite, son comportement à drastiquement changé et pour le mieux. Elle comprendra alors qu’Apophis, celui-là même qui l’a ramené à la vie, est à l’origine du conflit qu’elle a subi. Je trouve donc très beau, qu’elle soit celle qui porte un gros coup à Apophis avec l’aide de Ramsès II (qui était au final du côté de Djéser, et non d’Apophis). D’une certaine manière, elle a participé à sa vengeance, et à protéger une dernière fois sa patrie (terme que je trouve très bizarre dans sa bouche, j’aurais plus vu un autre mot, genre « nation » ou je ne sais pas… quelque chose « d’ancien »). Ça fait est tout aussi belle, puisqu’elle disparait après avoir visité un peu son pays en compagnie de Lato. J’adore cette scène, et qu’est-ce qu’elle serait belle en anime !

Comme indiqué en introduction, l’image qui suit pourrait très bien vous spoil une partie de l’intrigue finale. Mais d’une certaine manière, on peut dire que c’est également le cas de la jaquette qui propose une dernière et sublime couverture. Djéser et Im sont côte à côte, chacun sur un trône, l’un en tant que pharaon et l’autre en tant que vizir. D’une certaine manière, leur rêve c’est donc bien réaliser, et c’est beau ! Au fond, on peut apercevoir une pyramide, elle a toute son importance. Comme indiqué également, le tome est super épais, avec pas moins de 250 pages (environ) ! La petite histoire bonus, ainsi que la postface sont intéressantes, et permettent de bien clôturer la série.


En bref, j’ai adoré cette série, elle restera dans ma collection pour longtemps. Adorant la mythologie Égyptienne, j’ai adoré comment elle a été exploité pour cette série. Les personnages sont épiques, et encore une fois, il manque juste l’anime !!


Ma Note : 8.5 /10

Note : 8.5 sur 10.

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